28/12/2011

Compte rendu Chine / jour 15 (suite)













Ce restaurant japonais, c'est donc le genre avec un tapis roulant et de la nourriture super mignonne qui défile dessus. Au milieu, il y a des gars qui s'agitent, ce sont les cuisiniers (je pense qu'ils sont japonais pour de vrai, Claudia pense que ce sont de grands chinois). Ils cuisinent (ou plutôt roulent des algues et du riz) en face de nous, juste derrière le tapis roulant. De temps en temps, sans vraiment qu'on sache pourquoi, ils hurlent quelque chose comme "Saaaaaaïï !", tous en même temps. On se demande si ils crient quand un nouveau client entre dans le restaurant, mais ils n'ont pas crié pour nous, alors on ne sait pas trop. 

On s'asseoit face à la nourriture, à une sorte de comptoir. Incrusté dans le comptoir, il y a un petit robinet, et lorsque l'on met notre tasse dessous, de l'eau chaude se met à couler. On peut ensuite y ajouter une poudre très fine, très verte, et très délicieuse dont j'ignore le nom. Il y a également tout un tas de petits accessoires, pour verser la sauce, touiller la sauce, poser ses baguettes... J'ai déjà été dans des restos japonais, mais je dois dire que celui-ci dépasse toutes mes expériences passées. 

On décide de goûter des choses étonnantes, que l'on ne trouve pas à Paris (du moins pas dans les restos que je fréquente !) : sushi à la noix de Saint-Jacques, crevette crue, rouleaux aux saveurs mystérieuses, oeufs de poissons de toutes les couleurs... Je m'étonne moi-même, qui n'ai jamais été une grande fan des fruits de mer. Bon, les crevettes crues, c'est pas top, mais les Saint-Jacques... Miam !

Tout est très joli, très élégant, c'est presque dommage d'y manger.

Pendant qu'on déguste notre festin, Chris m'appelle. Il me demande où je suis et ce que fais. Je lui explique que nous avons pour projet de retourner à Mongkok voir le goldfish market, que Claudia n'a pas encore vu. Et ça tombe bien, Chris est à Mongkok, avec une amie. On prévoit donc de se retrouver plus tard, après le repas, pour arpenter ensembles les milles marchés du quartier. 
Tout ce riz, ça cale (et c'est bon !), on décide de marché un peu avant de reprendre le métro. Pour rire, on rentre dans les fameuses mansions, celle dont tous backpaker à entendu parler à HK. Pas chères, sales et un brin glauques. On prend l'ascenseur, et on descend à l'un des nombreux étages, au pif. Dans un couloir décrépit, du linge sèche. La lumière clignote. On reprend l'ascenseur, contentes de la balade.

Une fois à Mongkok, j'apelle Chris. On se retrouve dans un mall géant, celui-là même où Claudia, Vivienne et moi avons mangé il y a de celà 10 jours (mais, souvenez-vous!). Chris et son amie dont j'ai oublié le nom, désolée mademoiselle, ont pour projet de déguster un dessert, dans l'un des nombreux petits restaurants/fast food qui envahissent le mall. Tout le monde commande des desserts bizarres aux textures ET aux couleurs inquiétantes, quand je me contente d'un super jus de pastèque. 
Chris est en pleine crise de panique, car il a remarqué l'une des hôtesses d'accueil du mall, dont son amie le presse de demander le numéro. On ellabore plusieurs stratégies d'approche (certaines sont réellement pathétiques, d'autres vraiment audacieuses, la plupart simplement ridicules), le temps de manger nos desserts, avant de pousser Chris vers le comptoir. On reste à regarder, toute les trois, mortes de rire. Bon, la nana dis non. Normal, on réplique, elle travaille, laisse-lui TON numéro. Ce qu'il fait. Je ne sais pas si elle appelé, d'ailleurs, il faut que je demande.

Après ça, Chris veut rentrer (haha), mais Claudia et moi parvenons à le convaincre de rester, et de nous accompagner au goldfish market. Son amie propose de nous guider. Une demi-heure plus tard, on est
perdus, errant dans Mongkok en prenant des tas de photos. Quand on parvient enfin à localiser le marché, la plupart des échoppes sont fermées, mais on prend encore quelques photos de poissons, pour la forme. L'amie de Chris nous dis au revoir, pendant qu'on continu à prendre des photos (elle est de Hong-Kong, peut-être n'est-elle pas autant fascinée par les lumière de Mongkok que nous-autres européens). 

J'apprends la valse à Chris en pleine rue, pendant que Claudia nous mitraille tellement qu'on pourrait faire un film en stop motion, avec nous dansant la valse devant une porte de garage toute tagguée, face à une demi-douzaine de chinois hilares. On finit par se séparer, Claudia d'un côté, moi et Chris de l'autre. On reprend le ferry pour traverser, de Kowloon à l'île de HK, et puis c'est déjà la fin de la journée. Je prévois d'aller à Lama le lendemain, pour mon anniversaire, et puis j'envoie un tas de mail pour inviter les gens que je connais à fêter ça à Lai kwan fon. 

Oui ! Mon anniversaire, à Hong-Kong !



1 commentaire:

Anonyme a dit…

La suite commençait à nous manquer !! On espère que tout va pour le mieux et on te fait plein de bises
Mfrance